19 Sep Se faire chauffer les oreilles à Bali
Juillet 2015. Je me baigne dans un lac au Québec. Un de mes plaisirs, « piquer » une tête comme on dit en France. Je sors de l’eau, un peu mal à l’oreille, sans plus. Les jours suivants, ça fait de plus en plus mal. Je suis à la veille de partir quelques semaines en Asie pour travailler. Je vois un docteur, le diagnostic tombe, otite de baigneur. Comme j’ai 3 vols à prendre pour me rendre à Singapour, on me prescrit gouttes d’oreilles et antibiotiques. Ces derniers font le travail, le vol se passe plutôt bien.
En Asie, par contre, j’ai toujours ce sentiment désagréable que mes oreilles sont toujours bouchées. Rien n’y fait. Les gouttes, à ce niveau là, ne font pas le travail. Rendu à Bali, aux grand maux les grands remèdes commme on dit, je me décide finalement à avoir recours à cette pratique du ear candling, le cônage d’oreille. Très typique un peu partout sur l’île indonésienne.Vieille pratique qui consiste à mettre une chandelle auriculaire au dessus de votre oreille. La succion de l’air provoquée par le feu de la chandelle permettrait à l’oreille de se débarasser du cérumen en excédent.
La pratique ne fait pas l’unanimité. Certains disent que c’est du grand n’importe quoi, alors que d’autres y croient fermement. Je n’avais pas d’à priori. Je peux juste dire deux choses. Premièrement, ce n’est vraiment pas douloureux. Et deuxio, dans mon cas, ça a vraiment fonctionné. Mes oreilles ont débouché. Je vous épargne ici les photos de « l’après-chandelle » puisque je ne veux pas tuer votre appétit mais disons que ce n’était pas très joli. La gentille balinaise d’Ubud me montrait le résultat en riant, car évidemment, au début, j’étais sceptique et un peu craintif… Ne vous en faites pas, je dis ça comme ça, je ne ferai pas de conférences sur les bienfaits du ear candling, je n’ai aucune prétention scientifique autre que mon expérience personnelle!
Le lieu du début de mon anecdote (Lanaudière, Qc)
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